Le distanciel pur et dur ne marche pas. Du moins, pas dans sa version subie et mal préparée, malheureusement la plus connue car éprouvée par les étudiants du monde entier au cours de la pandémie. Cette expérimentation à grande échelle a pourtant été fort utile, en confirmant ce que neuroscientifiques et experts du digital learning savaient déjà : former suppose un subtil mélange de méthodes et d’outils, comme une forte mobilisation des équipes. La modalité choisie dépend, quant à elle, des objectifs poursuivis, des compétences à transmettre, du public à former… Elle fait maintenant partie de l’intendance.
Rémy Challe avait pourtant commencé comme tout le monde, en cassant des craies sur un tableau. Des années en tant que professeur de droit qui l’amenèrent de l’université aux grandes écoles, dispensant des cours sans doute brillants, “puis essayant de faire des Power Point sur lesquels il y avait toujours un problème. Exactement comme les autres profs”, explique Rémy Challe. Il découvrit plus tard les stupéfiantes possibilités offertes par les outils numériques, s’en amourachant si bien qu’il pilota le démarrage de l’association EdTech France [cf. Grand entretien dans ce numéro]. Récemment nommé directeur de Talis Business school, il compte poursuivre la transformation numérique de l’établissement – ce qui ne se fera pas exactement “comme avant”.
Il se réjouit : “l’accélération des dernières années a permis de tirer des leçons”, au premier rang desquelles l’importance de l’expérience sociale de l’apprentissage, et l’impossibilité de voir un cours en ligne comme le simple basculement d’un cours physique sur un écran. “Le ‘full remote’ [tout-distanciel] a vécu”, pense Rémy Challe. Chacun a pu voir les atouts puis, rapidement, les limites du modèle simpliste de […] Lire la suite
Source : lenouveleconomiste
Par Nicolas Chalon

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